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Le Docu-Club consiste en une séance de projection - documentaire(s) et/ou court-métrage(s) - suivie d'un débat sur le ou les thèmes abordés par les films projetés.
L'état d'esprit du docu-club peut se définir à partir de la citation de Jean Vigo (1934) :
« Le documentaire social se distingue du documentaire
tout court et des actualités de
la semaine par le point de vue qu'y défend
nettement son auteur. Ce documentaire social
exige que l'on prenne position car il met
les points sur les i. S'il n'engage pas un artiste,
il engage au moins un homme. (...)
Et cela, avec une force telle que, désormais, le monde qu'autrefois nous côtoyions avec indifférence, s'offre à nous malgré lui au-delà de ses
apparences. Ce documentaire social devra nous dessiller les yeux. »
- - - Les séances, mensuelles, se déroulent en principe le dernier mercredi ou vendredi du mois, à 19h30.
Rendez-vous au local de la Dionyversité, 4 Place Paul Langevin, Cité Paul Langevin, à Saint-Denis. L'entrée est à prix libre.
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Projection de :
- - - Burger Burp’s & the Happy Farmer (court-métrage d'animation de Gérard Ollivier, France, 2001, 4')
- - - Small is beautiful (documentaire de Agnès Fouilleux, France 2010, 106')
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Une autre agriculture !
Mercredi 26 Janvier
19h30
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Comment les multinationales (par exemple Véolia) transforment l'eau en beaucoup d'argent :
Projection de Water makes Money, de Leslie Franke et Herdolor Lorenz (Allemagne-France, 2010, 82')
Documentaire sur la privatisation croissante de l’eau, mais aussi sur les collectivités résistantes qui œuvrent pour se réapproprier ce bien commun.
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L'arnaque de l'eau
Mercredi 23 février
19h30 |
Step across the border, de Nicolas Humbert et Werner Penzel
(Allemagne-Suisse, 1990, 90' vostfr)
De 1988 à 1990, les réalisateurs ont suivi le musicien Fred Frith de répétitions en concerts,
d'interviews en moments de solitude, des Etats-Unis
en Europe, en passant par le Japon.
Au
gré de ces voyages et de ces concerts, Fred Frith rencontre d'autres musiciens, parmi
lesquels : René Lussier, Iva Bittová, Tom Cora, Tim Hodgkinson, Bob Ostertag et John Zorn.
Tourné en noir et blanc sur pellicule 35mm, le film cherche à épouser la forme improvisée
de la musique de Fred Frith. Le film est d'ailleurs décrit par ses réalisateurs comme a ninety
minutes celluloid improvisation : quatre-vingt-dix
minutes d'improvisation sur celluloïd.
Ce film sera précédé du court-métrage
L'Homme est le seul oiseau qui porte sa cage, de Claude Weiss (France 2008, 12') |
Step across the border
Vendredi 25 Mars
19h30
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