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Peintres modernes = peintres classiques |
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Après un premier cycle sur quelques figures ayant marqué un tournant dans l'histoire de la peinture, Yolaine Guignat nous propose de plonger dans l'univers et les techniques de 3 artistes qui ont chacun fait particulièrement preuve d'invention et de "modernité", que ce soit au 16e, à la fin du 19e ou durant tout le 20e siècle, avant d'être reconnus comme d'incontournables classiques. |
Par
Yolaine GUIGNAT |
Ce contemporain du Titien et de Michel-Ange n’a à première vue rien à voir avec l’idéal héroïque qui caractérise l’œuvre de ces deux figures de la Renaissance italienne. Au moment où les valeurs philosophiques et esthétiques de l’Antiquité reviennent au cœur des débats intellectuels de l’époque, Bruegel (1525-1569) nous présente des tableaux d’un réalisme cru, voire cruel, où la tragédie humaine côtoie les fêtes populaires. Peintre des mendiants, des aveugles et des fous, peintre de ceux que la belle société italienne oublie de mentionner dans sa redéfinition du monde, Bruegel le Brabançon semble à la fois continuer l’œuvre de Jérôme Bosch tout en annonçant avec force le courant réaliste de la peinture.
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Peter Bruegel L’ancien
Jeudi 4 Fevrier
19h00
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De Paul Cézanne (1839–1906), dont la vie se partagea entre Paris et Aix en Provence, Maurice Denis a dit : « Il est celui qui peint ». Et l’on ne saurait mieux définir en effet cet artiste, mal à l’aise dans les salons mondains « de gauche » où régnaient Manet et Zola, et que la peinture habita et tarauda jusqu’au dépassement de soi, au point qu’il finit par en bouleverser les règles pour en découvrir des enjeux majeurs, prometteurs d’avenir, que les futurs cubistes sauront décrypter.
« Il est celui qui peint », il est Cézanne, le Magnifique !
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Paul Cézanne
Jeudi 11 Fevrier
19h00
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« Je ne peins pas ce que je vois, je peins ce que je pense. »
Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, Pablo Picasso (1881-1973) est incontournable dans le paysage artistique du XXe siècle. Au-delà de la starisation dont il a fait l’objet, il y a l’artiste, avec son immense créativité et dont le poids de l’œuvre justifie deux séances de présentation; et il y a l’homme avec ses engagements : celui qui reste en France pendant la guerre 39-45 et affronte la visite de la gestapo, celui qui n’a jamais cédé à Franco.
Cette première partie se décompose en 3 grands périodes :
1) L’enfance et les années de formation (1881-1901)
2) Période bleue et période rose (1901-1907)
3) Le cubisme (1907-1914) |
Pablo Picasso
(1/2)
Jeudi 18 Fevrier
19h00
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« Je n’évolue pas, je suis. Il n’y a en art ni passé, ni futur. L’art qui n’est pas dans le présent ne sera jamais ».
La seconde partie de cette approche de Picasso comprend 5 périodes :
1) Vers un retour à l’ordre (1914-1925)
2) Angoisses, instincts, monstres et métamorphoses (1925-1931)
3) Marie-Thérèse (1931-1937)
4) La Femme qui pleure et la guerre (1937-1945)
5) Le mythe, la gloire et la solitude (1946–1973)
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Pablo Picasso
(2/2)
Jeudi 25 Fevrier
19h00
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